Dans un secteur immobilier en constante évolution, la formation continue est cruciale. Cependant, la simple obligation de formation ne suffit pas. Pour garantir la compétence et la crédibilité des professionnels, la certification des compétences s’impose comme une nécessité. Cet article explore l’importance de la certification dans l’immobilier et propose des solutions concrètes.
Le Décret n° 2016-173 : Une avancée, mais des lacunes :
Le Décret n° 2016-173 a instauré l’obligation de formation continue pour les professionnels de l’immobilier, une avancée majeure pour le secteur. Toutefois, ce décret présente une lacune : il ne prévoit pas de mécanisme pour vérifier l’assimilation effective des compétences acquises.
Les limites de l’obligation de formation actuelle :
L’absence de contrôle sur l’acquisition des compétences ouvre la voie à des formations de qualité variable et à des pratiques peu scrupuleuses. Cette situation nuit à la crédibilité de la profession et met en péril la confiance des clients.
Statuts et qualifications dans l’immobilier :
Le secteur immobilier regroupe divers statuts, chacun avec des exigences spécifiques. Les agents immobiliers doivent posséder un diplôme Bac +3 pour obtenir leur carte professionnelle, tandis que les négociateurs peuvent exercer sans diplôme. Cette disparité souligne l’importance d’une certification uniforme.
L’urgence de vérifier l’assimilation des compétences :
Suivre une formation ne garantit pas la maîtrise des compétences. Il est impératif de mettre en place un système de vérification pour assurer la compétence professionnelle et lutter contre les pratiques frauduleuses, comme l’utilisation de « prête-noms ».
La solution : une certification professionnelle rigoureuse :
La CNACIM propose une solution concrète : une certification professionnelle basée sur des QCM standardisés et validés par la profession. Cette certification permettrait de vérifier l’acquisition des compétences de manière objective et fiable.
Organisation de la certification :
Un système de certification pourrait inclure un examen QCM avec des taux de réussite différenciés selon les niveaux de compétence :
- Agents immobiliers : 90 % de bonnes réponses.
- Directeurs de succursales : 80 % de bonnes réponses.
- Négociateurs et agents commerciaux : 70 % de bonnes réponses.
Les avantages de la certification :
La certification garantirait l’assimilation des connaissances, réduirait les fraudes et renforcerait la professionnalisation du secteur. Elle améliorerait la qualité des services, la protection des clients et la confiance dans le marché immobilier.
Appel à l’action : rejoignez la CNACIM !
Nous encourageons les professionnels de l’immobilier à rejoindre des organisations comme la CNACIM pour bénéficier d’un soutien et d’informations actualisées. Ensemble, nous pouvons promouvoir des standards élevés de compétence et de fiabilité.
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La certification des compétences est un impératif pour l’avenir de l’immobilier. Elle garantit la qualité, l’intégrité et la crédibilité de la profession, tout en protégeant les intérêts des clients.